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peau et tiques

13 janvier 2010

Il a neigé sur Paris

Il a neigé sur Paris,

Des flocons sont tombés sans cesse,

Il a neigé aujourd'hui,

Sur la ville où trône Eiffel, son Altesse.

Tout était calme et blanc

Chaque chose ensevelie d'un froid manteau,

Dans un silence assourdissant,

En doux solide, s'est transformée l'eau.

La vie pourtant à suivi son cours,

Le temps s'est écoulé,

Mais nos pas se sont fait lourds,

Dans cette jungle enragée. (dans cette ville enneigée)

Sur les toits, sous les ponts,

Chacun a cherché un abris

Pour se protéger de ces flocons

Qui sont tombés sur Paris.

Ce fut comme une couverture,

Qui protégrerait la ville du Mal,

Malgré cela, ce sont les engêlures,

qui pour les SDF, ont pétrifié leur corps sale.

Il a neigé sur Paris,

Quel Merveilleux Spectacle !

Il a neigé aujourd'hui,

Mais ça n'a pas fait de miracles...

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6 novembre 2009

Les fées nous bercent..

Les jours passent trop lentement,

je ne tiendrai pas je le sens.

C'est comme un douce rose,

Un douce prose,

que de vous aimer,

de vous embrasser.

C'est un miracle qui nous a pris dans ses filets,

un rêve qui est maintenant de vérité fait.

Désormais, les étoiles éclairent Paris de leur Luimère,

depuis que vous m'aimez, quelque chose a changé dans l'air..

Je vous aime mon amour,

je suis votre pour toujours..

Au plus haut des cieux,

Vous m'avez fait souverraine

d'un monde sans haine,

d'un univers merveilleux..

2 novembre 2009

Sans titre...

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Lorsque nous sommes séparés,

Lentement, le temps s'écoule.

Lorsque nous sommes séparés,

Violemment, le monde s'écroule.

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Je veux ton corps contre le mien,

Je te veux à l'infini.

Je veux mon coeur contre le tien,

Je t'en conjure, assouvis mon envie...

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Amoureux, nous sommes libres et fous,

Remplis d'une grande ardeur.

Nous sommes semblable à des loups

Assoiffés de bonheur.

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Quelle douce odeur que celle de ces ébats,

Quelle douce odeur que celle qui nous rassemble.

Autour de mes hanches, il y a tes bras,

Autour des tiennes il y a mes jambes, quel bel ensemble !

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

J'ai découvert aujourd'hui un endroit merveilleux,

Rempli par la poésie de l'automne,

Un endroit magnifique et gracieux,

Où nos pas, sur les feuilles mortes, résonnent.

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Les feuilles mortes peignent de leurs teintes romantiques,

Comme une immense fresque,

Un dessin gigantesque,

Paisible et mélancolique.

Prends le plaisir,

A bras le corps,

De ce désir,

J'en veux encore.

Et en ce jour de Toussaint,

L'hommage aux morts,

Se fera à l'aurore,

Lorsque le jour ne sera que matin.

28 octobre 2009

Nous

Mon délicieux amour, je suis maintenant votre.

Je n'aime que vous et personne d'autre.

Je vous aime

M'aimez- vous ?

"je" et "tu" forment "nous"

Sans doutes et sans problèmes.

Je veux garder votre odeur

Sur mon corps et sur mon coeur.

Je vous aime

M'aimez- vous ?

"je" et "tu" forment "nous"

Sans doutes et sans problèmes.

Cette nuit, je vous ai offert mon corps,

Vous ne l'avez point rejeté.

Cette nuit, je voudrais la vivre encore et encore,

Pour une éternité..

Je vous aime

M'aimez- vous ?

"je" et "tu" forment "nous"

Sans doutes et sans problèmes.

C'était un instant magique que de se sentir en vous,

C'était un instant fondamental pour "nous".

Je vous aime

M'aimez- vous ?

"je" et "tu" forment "nous"

Sans doutes et sans problèmes.

16 octobre 2009

Et nos mains...

Et la main dans la main,
Et ta main sur mon sein.

C'est un malin plaisir,
Voici venue l'heure !
Où sur tous mes soupirs,
Le soleil se meure.
Toutes les étoiles des cieux
Sone maintenant dans tes yeux,
Ton doux regard posé sur moi
Me comble d'une parfaite joie.
Toi qui dors et du même temps,
Fais des rêves insouciants,
Penses à moi, ne m'oublies pas.

Et la main dans la main,
Et ta main sur mon sein.

Un merveilleux univers,
Qui s'aggrandit peu à peu,
Jusque là où les rêves n'ont plus aucunes frontières
Et où les chevaliers sont preux.

C'est là qu'avec toi je veux vivre sans tristesse,
Une aventure qui sort de l'ordinaire,
Où le déisr n'est qu'une ivresse,
Une aventure pleine de mystères.

Et la main dans la main
Et ta main sur mon sein.

Oh mon Dieu, je désespère de le savoir loin de moi,
C'est une nouvelle aire qui met tout mon corps en émoi.

Et la main dans la main,
Et ta main sur mes reins.

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16 octobre 2009

Lettre à Louise Collet - FLAUBERT

Samedi 8 Août 1846.

Je suis brisé, étourdi, comme après une longue orgie ; je m'ennuie à mourir. J'ai un vide inouï dans le coeur. Moi si calme naguère, si fier de ma sérénité, et qui travaillais du matin au soir avec une âpreté soutenue, je ne puis ni lire, ni penser, ni écrire ; ton amour m'a rendu triste. Je vois que tu souffres, je prévois que je te ferai souffrir. Je voudrais ne jamais t'avoir connue, pour toit, pour moi ensuite, et cependant ta pensée m'attire sans relâche. J'y trouve une douceur exquise. Ah ! qu'il eût mieux valu en rester à notre première promenade ! Je me doutais de tout cela ! Quand, le lendemain, je ne suis pas venu chez Phidias, c'est que je me sentais déjà glisser sur la pente. J'ai voulu m'arrêter ; qu'est-ce qui m'y a poussé ? Tant pis ! tant mieux ! Je n'ai pas reçu du ciel une organisation facétieuse. Personne plus que moi n'a le sentiment de la misère de la vie. Je ne crois à rien, pas même à moi, ce qui est rare. Je fais de l'art parce que ça m'amuse, mais je n'ai aucune foi dans le beau, pas plus que dans le reste. Aussi l'endroit de ta lettre, pauvre amie, où tu me parles de patriotisme m'aurait bien fait rire, si j'avais été dans une disposition plus gaie. Tu vas croire que je suis dur. Je voudrais l'être. Tous ceux qui m'abordent s'en trouveraient mieux, et moi aussi dont le coeur a été mangé comme l'est à l'automne l'herbe des prés par tous les moutons qui ont passé dessus. Tu n'as pas voulu me croire quand je t'ai dit que j'étais vieux. Hélas ! oui, car tout sentiment qui arrive dans mon âme s'y tourne en aigreur, comme le vin que l'on met dans les vases qui ont trop servi. Si tu savais toutes les forces internes qui m'ont épuisé, toutes les folies qui m'ont passé par la tête, tout ce que j'ai essayé et expérimenté en fait de sentiments et de passions, tu verrais que je ne suis pas si jeune. C'est toi qui es enfant, c'est toi qui es fraîche et neuve, toi dont la candeur me fait rougir. Tu m'humilies par la grandeur de ton amour. Tu méritais mieux que moi. Que la foudre m'écrase, que toutes les malédictions possibles tombent sur moi si jamais je l'oublie ! Te mépriser ? m'écris-tu, parce que tu t'es donnée trop tôt à moi ! As-tu pu le penser ? Jamais, jamais, quoi que tu fasses, quoi qu'il arrive ! Je te suis dévoué pour la vie, à toi, à ta fille, à ceux que tu voudras. C'est là un serment ; retiens-le, uses-en. Je le fais parce que je puis le tenir.

Oui je te désire et je pense à toi. Je t'aime plus que je ne t'aimais à Paris. Je ne puis plus rien faire ; toujours je te revois dans l'atelier, debout près de ton buste, les papillottes remuantes sur tes épaules blanches, ta robe bleue, ton bras, ton visage, que sais-je ? tout. Tiens ! maintenant la force me circule dans le sang. Il me semble que tu es là ; je suis en feu, mes nerfs vibrent... tu sais comment... tu sais quelle chaleur ont mes baisers.

Depuis que nous nous sommes dit que nous nous aimions, tu te demandes d'où vient ma réserve à ajouter «pour toujours». Pourquoi ? C'est que je devine l'avenir, moi ; c'est que sans cesse l'antithèse se dresse devant mes yeux. Je n'ai jamais vu un enfant sans penser qu'il deviendrait vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe. La contemplation d'une femme nue me fait rêver à son squelette. C'est ce qui fait que les spectacles joyeux me rendent tristes, et que les spectacles tristes m'affectent peu. Je pleure trop en dedans pour verser des larmes au dehors ; une lecture m'émeut plus qu'un malheur réel. Quand j'avais une famille, j'ai souvent souhaité n'en avoir pas, pour être plus libre, pour aller vivre en Chine ou chez les sauvages. Maintenant que je n'en ai plus, je la regrette et je m'accroche aux murs où son ombre reste encore. D'autres seraient fiers de l'amour que tu me prodigues, leur vanité y boirait à l'aise, et leur égoïsme de mâle en serait flatté jusqu'en ses replis les plus intimes ; mais cela me fait défaillir le coeur de tristesse, quand les moments bouillants sont passés ; car je me dis : Elle m'aime et moi, qui l'aime aussi, je ne l'aime pas assez. Si elle ne m'avait pas connu, je lui aurais épargné toutes les larmes qu'elle verse ! Pardonne-moi ceci, pardonne-le moi au nom de tout ce que tu m'as fait goûter d'ivresse. Mais j'ai le pressentiment d'un malheur immense pour toi. J'ai peur que mes lettres ne soient découvertes, qu'on apprennne tout. Je suis malade de toi.

Tu crois que tu m'aimeras toujours, enfant : toujours ! quelle présomption dans une bouche humaine ! Tu as aimé déjà, n'est-ce pas, comme moi ; souviens-toi qu'autrefois aussi tu as dit toujours. Mais je te rudoie, je te chagrine. Tu sais que j'ai les caresses féroces. N'importe, j'aime mieux inquiéter ton bonheur maintenant que de l'exagérer froidement, comme ils font tous, pour que sa perte ensuite te fasse souffrir davantage... Qui sait ? tu me remercieras peut-être plus tard d'avoir eu le courage de n'être pas plus tendre. Ah ! si j'avais vécu à Paris, si tous les jours de ma vie avaient pu se passer près de toi, oui, je me laisserais aller à ce courant sans crier au secours. J'aurais trouvé en toi pour mon coeur, mon corps et ma tête, un assouvissement quotidien qui ne m'eût jamais lassé. Mais séparés, destinés à nous voir rarement, c'est affreux, quelle perspective ! et que faire pourtant... je ne conçois pas comment j'ai fait pour te quitter. C'est bien moi, cela ! C'est bien dans ma pitoyable nature ; tu ne m'aimerais pas, j'en mourrais, tu m'aimes et je suis à t'écrire de t'arrêter. Ma propre bêtise me dégoûte moi-même ; c'est que, de tous les côtés que je me retourne, je ne vois que malheur ! J'aurais voulu passer dans ta vie comme un frais ruisseau qui en eût rafraîchi les bords altérés, et non comme un torrent qui la ravage ; mon souvenir aurait fait tressaillir ta chair et sourire ton coeur. Ne me maudis jamais ! va, je t'aurai bien aimée, avant que je ne t'aime plus. Moi, je te bénirai toujours ; ton image me restera toute imbibée de poésie et de tendresse, comme l'était hier la nuit dans la vapeur laiteuse de son brouillard argenté.

Ce mois-ci je t'irai voir, je te resterai un grand jour entier. Avant quinze jours, douze même, je serai à toi.

[...]

16 octobre 2009

Rouge Vermeil...

Sur le joli coquelicot rouge vermeil,
La demoiselle fanée comme la fleur, s'éveille.
Sur le joli coquelicot rouge vermeil,
S'est installée la travailleuse abeille.

La demoiselle fanée comme la fleur, s'éveille,
Comme la rosée au lever du soleil,
dont tous les joyeux habitants s'émerveillent.

Comme la rosée au lever du soleil,
C'est maintenant l'heure que celui-ci sommeille,
En s'endormant dans un magnifique rouge vermeil...

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